vendredi 27 février 2009

CHANT BARDIQUE


Possibles sommeillant au sein glauque des eaux,
Du jour où les Trois Cris ont fait frémir l'Abîme,
Nous avons émergé du Chaos anonyme !

Math, au nom révéré, m'a marqué de son sceau :
Sans généalogie et sans humain lignage,
Je suis l'hôte inconnu, porteur du vieux message !

Je suis l'enfant de Math, l'auguste souveraine,
J'ai gardé le Chaudron sacré de Coridwen,
Vers Ynys Pybyrdor j'ai piloté Pridwen !

Je sais le chant de l'elfe et pourquoi la sirène
Exhale sa complainte au creux des noirs récifs,
Je sais tous les secrets du monde primitif.

Je suis l'enfant de Math, la Mère Universelle :
J'ai joué dans l'aurore et pleuré dans la nuit,
Je fus fleur du genêt, luisant rameau du buis,

Vipère tachetée aux yeux de rabucelle,
Loup-cervier dans le bois, aigle sur les hauteurs !
Je suis l'hôte inconnu, surgi des profondeurs…

De Gwynfyd en Abred et d'Announ en Gobren,
En tous lieux m'a porté ma course vagabonde :
Je sais tous les chemins et connais tous les mondes !

J'ai gardé le Chaudron sacré de Coridwen,
J'ai vu Menou l'Ancien tracer les premiers signes
Et Noé travailler à la première vigne.

Je suis l'hôte inconnu, porteur du vieux message…
Quand Menou vit briller, aux cieux, les Trois Rayons,
Je fus marqué par Math et choisi par Gwyon !

De Gwyon j'ai reçu le mystique breuvage
Conférant, à l'esprit qui l'a su mériter,
La suprême sagesse et l'immortalité.

En tous lieux j'ai vécu, rêvé, pensé, souffert :
J'ai retrouvé la clef des portes les mieux closes
Et surpris la Nature en ses métamorphoses.

Je sais tous les chemins de l'immense univers,
J'ai suivi Hu-Kadarn, j'ai piloté Pridwen,
Je suis l'enfant de Math, le fils de Coridwen !

… … … … … … … … … … … … … …
Vos ancêtres, jadis, m'ont appelé Myrddyn…
Puisqu'il vous faut un nom, je suis Taliésin !

André SAVORET
dans “Le Bûcher du Phénix”
Ed. de Psyché 1933.

A lire également : Ar Rannou.

Câd Goddeu, le Combat des Arbres



Le Câd Goddeu est un ancien mythe gallois, “le Combat des Arbres” est livré entre Arawn roi d'Annwn (”le lieu sans fond”) et les deux fils de Dôn, Gwydion et Amaethon. Ce combat des arbres fut occasionné par un vanneau, un chevreuil et un petit chien d'Annwn. Le Roman de Taliesin contient un long poème, ou groupe de poèmes alignés bout à bout, désigné comme le Câd Goddeu et dont les vers semblent être dénués de sens, parce qu'ils ont été délibérément mélangés.

La suite sur Krapo arboricole !

Notes :


lundi 23 février 2009

L’homme qui parle avec les plantes


« Quand je suis allé concourir avec 153 ingénieurs de l’administration agricole à Mexico, je les ai battu de 2.000% avec les choux. 110 tonnes à l’hectare: la vérification a été faite par leurs soins, ils n’ont même pas atteint 6 tonnes ! »


(Vidéo de 48:34 sur Le Transmuteur.net)


Le miracle, c’est Don José Carmen Garcia Martinez qui, avec son amour pour les plantes, les paroles qu’il leur adresse et d’anciennes recettes aztèques, a réussi à cultiver des légumes géants. Il a produit ainsi des choux de 45 kg, des pieds de maïs de 5 m. de haut, des feuilles de blette de 1,5 m. de long, 7 à 8 courges par pied (1 à 2 habituellement), 110 tonnes d’oignons par hectare (16 tonnes normalement). Un journaliste péruvien, Yvo Perez Barreto, est allé trouver Don Carmen chez lui et a raconté tout ce qu’il y a vu. Mais ce n’est pas le seul témoin: l’Université d’agronomie de Chapingo (Mexique), sous l’autorité du Pr Nicolas Cerda, spécialiste des sols, a comparé les résultats de Don Carmen avec ceux obtenus par les méthodes de l’Université sur des terrains contigus. Des ingénieurs du Ministère de l’agriculture mexicain sont venus analyser l’eau, les légumes, les semences et surtout le terrain volcanique de l’agriculteur. Rien de particulier n’a été décelé. Parmi les savoir-faire de Don Carmen, on note: cultiver sans pesticides et multiplier jusqu’à dix fois la production agricole; utiliser 700 g de fertilisant par hectare, au lieu des 500 kg habituels dans l’agriculture intensive; cultiver sur terres salées; créer de nouvelles plantes résistant aux maladies, non transgéniques… au début, sur sa terre presque stérile, il s’asseyait à côté des plantes et leur demandait de l’aider. Don José Carmen est persuadé que c’est grâce à la communication qu’il a établie mentalement avec les plantes qu’il a obtenu ces résultats miraculeux. Pour lui, le secret c’est l’amour qui lui donne cette main verte. Son livre (1) donne des tas de recettes, de trucs, qui pourraient révolutionner la planète, tout en changeant la mentalité humaine: l’amour à la place du profit immédiat.

(1) Édition Clair de Terre, 27, rue de l’Abbé-Grégoire, 75006 Paris.


samedi 21 février 2009

Les premiers crocus !


Les premiers crocus…


Purple Crocus (crocus mauve) crocus tomasinianus
(Gamme: Pacific Essences)

Cet élixir renforce notre capacité à nous accorder avec tous les aspects de la douleur et du chagrin, et à libérer la tension et la restriction autour de ces sentiments.

Essentiellement un remède agissant au niveau émotionnel, il nous aide à ressentir l’énergie du manque et nous permet de réagir en fonction de nous-mêmes au moment présent, plutôt qu’en fonction d’un conditionnement culturel. Il n’y a pas de manière appropriée d’exprimer le chagrin. Il y a seulement l’expression du chagrin. Embrasser notre propre façon de l’exprimer nous permet de connaître les profondeurs de notre personnalité.

L’élixir de Purple Crocus pénètre dans le corps émotionnel par le chakra laryngé et agit sur la tension physique, particulièrement du haut du dos et des épaules. Il aide à libérer la lourdeur et la tension liées au manque et nous permet d’exprimer le chagrin et le vide sans résistance. En tant que tel, il est efficace pour ceux qui, après un décès, retournent leur propre énergie bloquée contre eux-mêmes et pourraient se créer des maladie dangereuses pour leur vie. Il aide le méridien des poumons, lié au chagrin dans la médecine chinoise, à accomplir sa tâche de procurer de l’énergie vitale à tout le corps physique.

Guide des premiers soins avec les élixirs floraux
Par Peggy Rada


vendredi 20 février 2009

Sophro Photo en Brocéliande


Sophro Photo en Brocéliande

Un Regard Nouveau
sur Soi, la Nature et les Autres


Stage animé par
Huguette Guilard (Sophrologue)
& Klaod Roparz (Photographe Artistique)


" Deux jours pour se ressourcer, se recentrer et développer un regard créatif "

Voir également : L'Elfigraphe de Brocéliande

Les trois médecins


Il y avait un jour trois jeunes médecins qui se trouvaient dans un hôtel. Ils causèrent ensemble de leur art, puis, à la fin du repas, ils décidèrent de se réunir au même lieu, dans un an, pour constater les progrès qu’ils se promettaient d’accomplir.

Ils tinrent parole. Au bout d’une année, ils étaient à la même table et se demandaient les uns aux autres si leur science avait grandi.

Moi, dit l’un, je puis me couper la main ce soir, dormir toute la nuit, et la remettre à sa place demain matin.

Moi, dit l’autre, je peux faire mieux encore : je me tirerai un œil, je le poserai dans une assiette, je dormirai toute la nuit, et je le remettrai à sa place demain matin.

Moi, dit le troisième, je peux faire mieux encore : je m’arrache les entrailles, je les laisse dans un plat, je dors toute la nuit, et je les remets à leur place demain matin.

A l’œuvre, cria le premier : je me coupe la main !

— Et je me tire l’œil !
— J’enlève mon ventre !
— Et vous, dirent-ils à la bonne, gardez-nous cela avec soin pour notre réveil.

Malheureusement la bonne était très étourdie. Elle laissa le chien entrer dans la cuisine, et le chien mangea la main, l’œil et le ventre. Lorsqu’elle s’aperçut de sa faute : "Que faire, pensa-t-elle en se lamentant, que faire ? Le chien ne me les rendra pas !"

Elle se rappela qu’il y avait dans le voisinage un pendu. Elle courut lui couper la main. Puis elle tira l’œil d’un chat ; puis elle enleva les entrailles d’un porc qu’on venait de tuer. Enfin elle déposa ces objets auprès du lit des trois médecins.

Les trois médecins s’éveillent. Ils reprennent ce qu’ils croyaient leur appartenir, et se séparent joyeusement, en se donnant un nouveau rendez-vous, au bout d’un an.

Le temps fixé s’écoule. Ils se retrouvent ensemble au même hôtel.

Et ta main ?

— Elle va bien, mais elle a une tendance très drôle à saisir tout ce qui n’est pas à moi.

Et ton œil ?

— II est excellent, mais je ne sais pourquoi il voit mieux la nuit que le jour.

Et tes entrailles ?

— Elles fonctionnent parfaitement, mais...
— Mais quoi ?
— Mais... je vous dirai cela à notre prochaine rencontre.


Conte type N° 0660
selon la classification internationale Aarne & Thompson,
"les trois médecins, les transplantations fabuleuses"

Publié par François DUINE,
sous le pseudonyme H. de KERBEUZEC,
dans la revue L'Hermine N° 24.1901.

Il précise : Olivier, domestique, originaire du pays de Saint-Brieuc, avait conté les histoires qui suivent au pays de Saint-Malo, dans la ferme du Bois-Oran. Elles m'ont été redites gracieusement par Mlle Joséphine Baslé, qui les y avait entendues.


par contes-et-merveilles.com
publié dans : conte référencé communauté : Contes au fil des jours

Extrait du Blog de mon ami Jean-Pierre MATHIAS !


Ses "Rendez-vous".

Ses "News" dont :

Randonnée & Art de Conter
en Baie du Mont Saint-Michel,
du samedi 18 au dimanche 26 juillet,
en compagnie d'Emmanuelle Bornibus.


Accéder au site officiel de Jean-Pierre MATHIAS,
conteur breton professionnel.

mardi 17 février 2009

Épona



Déesse provenant de la Gaule, Epona fut principalement vénérée en tant que protectrice des chevaux et gardienne de la fécondité des juments et du bien-être des poulains. Seule déesse du panthéon celtique adoptée par les Romains, Épona est une divinité lunaire souvent représentée avec une corne d'abondance, emblème d'affluence et de profusion. Son symbolisme s'apparente à celui du cheval ; source de fécondité et d'inspiration, mais également manifestation de la mort, Épona exerce la fonction de psychopompe, de guide de l'âme en son dernier voyage. Jusqu'au douzième siècle, les rois irlandais revendiquant le trône devaient entre autres se soumettre à un rituel au cours duquel ils étaient enfantés symboliquement par Épona, représentée alors par une jument blanche. À une époque antérieure, l'accession à la royauté prescrivait que le roi soit uni à la déesse par un rituel de mariage. Chez elle dans le monde des vivants comme dans celui des morts, Épona est un puissant symbole d'indépendance, de plénitude, de connaissance intuitive, d'instinct et de vitalité.

Extrait de : Les déesses et leurs significations (disparu de la toile…)
sur l'un des Blogs de Hélène B.

Quelques représentations d'Épona.

LE RÉCEPTIF opère une sublime réussite, favorisant par la persévérance d'une jument.

Les quatre aspects fondamentaux du créateur : « la sublime réussite favorisant par la persévérance » servent également à caractériser le réceptif. Toutefois, la persévérance est ici définie avec plus de précision comme étant celle d'une jument. Le réceptif désigne la réalité spatiale face à la potentialité spirituelle du créateur. Quand le potentiel devient effectif et le spirituel, spatial, cela survient toujours au moyen d'une détermination qui limite et individualise. Cela est indiqué en ajoutant à l'expression « persévérance » le déterminatif « d'une jument ». Le cheval appartient à la terre comme le dragon au ciel : en parcourant infatigablement les plaines, il symbolise la vaste étendue de la terre. Le terme de « jument » est choisi parce qu'il unit la force et l'agilité du cheval à la douceur et à la soumission de la vache. Ce n'est que parce que les dix mille forces de la nature répondent aux dix mille impulsions du créateur que la terre peut rendre ces dernières effectives. La richesse de la nature consiste en ce qu'elle nourrit tous les êtres, et sa grandeur, en ce qu'elle les rend beaux et splendides. Elle fait ainsi prospérer tout ce qui vit. Tandis que le créateur engendre les êtres, la nature les enfante.

En cherchant la C(r)oupe Sacrée d'Épona j'ai découvert le site de la Fée Cabernote…

Cuchulin, maître de la Chenulière dont la puissance rayonnait sur tout le bocage, meurt en mars 1305 avant J.C. au cours d'une embuscade. C'est l'œuvre des traîtres de Pougne, menés par le terrible Bournigan. Cuchulin est enterré solennellement dans le grand tumulus à l’orée du Bois des Mothes.
Cette disparition trouble profondément la région, bien que Gonchombard, le vaillant fils de Cuchulin, se soit vu remettre la chefferie de son père.

A la faveur d’une éclipse de lune, le 29 avril –1305, la Fée admire depuis l’espace le reflet des étoiles dans l’étang de l’Olivette. Montée sur sa jument blanche Epona, elle traverse la Voie Lactée, et atterit au bord de l’eau. Tout près de là, guette le Daïmon, monstre énorme, ailé et griffu, qui garde les terres environnantes, dont il a causé la ruine. Le Daïmon attaque et griffe la jument à la patte. Désarçonnée, la Fée pose un pied sur le Rocher et y laisse l'empreinte de son pas. La Fée, de l'autre pied, envoie le Daïmon voler jusque dans le Bois de l'Ermite où il atterrit sur le dos. A l'entrée du bois, on peut encore retrouver dans la pierre la trace de son épine dorsale.

Après le combat, la Fée emmène sa jument à la Fontaine de Pitié pour y laver sa blessure. On peut voir cette fontaine actuellement dédiée à Marie Madeleine dont la sculpture en Bronze surplombe la source. De là, Fée et jument blanche rejoignent le bois des Mothes où Gonchombard revient d'inviter Patuchin son ami, seigneur de l'Olivette, à la fête de Beltaine (1er mai). Forgall, le cheval noir de Gonchombard, fort intéressé par la jument blanche et Gonchombard par la resplendissante jeune femme les poursuivent au triple galop.

Mais la jument blanche, même boîteuse, ne peut être rattrapée. Rusé, Gonchombard prend un raccourci et à la sortie du bois, au niveau du Tumulus, arrive à la hauteur de la belle. A cet instant, un échange de regards fait tout basculer. La Fée calme doucement Epona qui bientôt s'arrête, se couche et s’endort. Dans le pré de M. Hérault, dit " de la Paire de Fesses ", on peut encore voir la croupe de la jument figée dans le rocher.

Pris d’un amour foudroyant l’un pour l’autre, la fée et Gonchombard se livrent aux plus fougueux ébats qu’aient jamais connus ces lieux où acacias et chênes poussent désormais sur les éboulis de granit datant de ce fameux 29 avril -1305.

Après quoi, la fée monte en croupe sur Forgall. Serrant son amant, elle le dirige vers une forêt broussailleuse. Au passage d’un gué, Gonchombard bouscule semble-t-il un ermite, sans savoir qu’il s’agit de Iolin de Pougne, l’énigmatique sorcier-roi des chirons. Dans une minuscule clairière, les amants se baignent dans une fontaine.

Alors que Gonchombard tombe dans un profond sommeil, la Fée se met au travail. Dans une danse étrange, elle crée une vaste clairière ceinte de cabernots et place, au-delà, de petites parcelles séparées de haies plessées et reliées entre elles par un dédale de chemins creux et de ruisseaux. En une nuit, elle construit pour son amour un nid imprenable, une Place Forte. Ainsi naît le labyrinthe cabernotique.
 

La suite a disparu du site, mais il reste une autre trace sur le blog de Camus

 

Écouter



Merci à Jacqueline D. pour cette très belle carte !

dimanche 15 février 2009

Les dernières publications !


Symboles, Mythes et Légendes


Les derniers Vœux…



Carte envoyée par Lydie Le Dorze


Dans les calendriers traditionnels d’Extrême-Orient, le lichun (立春, littéralement : « établissement du printemps ») correspond à la première période solaire. Le lichun débute lorsque le Soleil est à la longitude 315° (ce qui a lieu selon les années entre le 3 et 5 février) et se termine lorsqu’il est à longitude 330° (entre le 18 et 20 février). La période du lichun marque traditionnellement le début de l’année ainsi que le début du printemps.

Le nouvel an chinois placé sous le signe du Buffle en 2009, s'annonce sous les meilleurs auspices. Le Buffle motivera la plupart d'entre vous dans vos vies professionnelles et sentimentales, mais cette année sera surtout une année de labeur, d'autant plus que c'est l'élément Terre qui prédomine. Vous serez habités par une force extraordinaire qui vous fera aller de l'avant (solide et persévérant !). C'est le bon moment pour cultiver sa terre, labourer, construire…

Quoi que les astres décideront, en ce début 2009, je vous souhaite l'accomplissement de vos rêves les plus chers, dans la paix, l'harmonie et l'équilibre.

Daniela Kuschner
thérapeute en médecine traditionnelle chinoise

mercredi 11 février 2009

Le battement de cœur pour l'Eternité…




Transmis par : Marie-Emilia Vannier

Au sujet de l'allaitement !



Giacinto Gaudenzi
I Tarocchi dei Celti

De : sylvaine suire
Date : Tue, 10 Feb 2009 23:17:43 +0100
Objet : Lettre d'information d'Aromystere février 2009


Non mais vraiment on marche sur la tête, euh sur la téte-ine.

Ou pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué : le lait maternel n'a pas besoin de biberon. Allaitez donc vos bébés ! À partir de 5 mois, on peut leur donner des aliments pulpés en plus du bon lait de leur maman. L'usage du biberon est culturel, nul besoin de cet accessoire cher et dangereux pour alimenter un bébé. Comment font les 90% des mères de la planète ???

Un peu de bon sens que diable.

Si vraiment on a besoin d'un bib avant 5 mois, il existe toujours des biberons en verre (si si je vous assure cet article préhistorique existe encore…).

Mes deux derniers enfants on découvert le biberon à 18 mois. Ils ont mis 2 heures à en trouver le fonctionnement, au bout de quelques jours, cela ne présentait plus aucun intérêt pour eux.

Retrouvons le bon sens et les choses simples qui sont les meilleures pour la santé (la nôtre et celle de nos chers petits) et limitons l'usage des produits issus de la pétrochimie qui non seulement sont manifestement dangereux pour l'être humain, mais qui empoisonnent aussi notre belle planète.

En résumé :

  • Pas besoin de biberon après 5 mois (et quelquefois 4).
  • Si besoin absolu de bib, utiliser des biberons en verre.
  • À partir du moment ou le bébé porte les objets à sa bouche, plus besoin de stériliser.
  • Avant, préférer la stérilisation à chaud, beaucoup moins polluante, et en plus indépendante de l'industrie chimique.
Un site cité par Lucie Trellu dans son commentaire :


samedi 7 février 2009

Tarabara, druidisme vivant au XXIème siècle


Message reçu de François de Fournier de Brescia :
(Druidisme -> Rencontre -> Rencontre avec /|\ Ram)

Chers amis, permettez-moi de présenter avec bonheur à votre attention mon nouveau livre :


« Tarabara, druidisme vivant au XXIème siècle ».

Il pèse 150 pages et vient de naître aux Éditions EDIRU, 6 rue du Rû, 91540 Mennecy.
Son coût est très mesuré (17 €). Vous pouvez vous le procurer ou le commander auprès de votre libraire habituel… et de vous rappeler mon précédent :


« Les Runes celtiques, Verbe magique des Druides »

(91 pages, 16 €, Éditions EDIRU).

Amicalement.

/|\ Ram

lundi 2 février 2009

La Grande et la Petite Ourse


Deux extraits de :
L'Astrologie celtique
de Carol Carnac
SAND (2003)


Voir également :


Groupe de figurines en bronze (vers 200 ap. J.-C.) provenant d' un sanctuaire campagnard. Bien avant que l'ours ne vienne parer le drapeau bernois, la population locale connaissait et vénérait une déesse des ours du nom d'Artio. La déesse est représentée à la fois en ourse et sous des traits humains, ce qui permettait de faire coïncider les religions celtiques et romaines. On relèvera la grande qualité de l'artisanat du bronze à l'époque: durant l'empire romain, on le maîtrise en Suisse avec autant de sûreté qu'en Italie.
Musée historique de Berne

Dans le même ordre d'idée :


Saint Blaise et le pet de l'ours !


Voici quelques pistes pour les amoureux des Mythes et de la Tradition !


Blaise est un saint très populaire du IVe siècle originaire de Sébaste mais lorsque l’on remarque que l’ermite de la légende du Graal qui est le compagnon de Merlin porte le même nom, on ne peut s’empêcher de se demander s’il n’y aurait pas un rapport entre ces deux personnages…

Tous les articles (10 !) du site des Baladins de la Traditions
.



Blaise de Sébaste (du grec Βλάσιος), saint auxiliaire, médecin et évêque martyrisé sous Licinius en Arménie en 316, par l'ordre d'Agricola, gouverneur de Cappadoce.

On croit selon la tradition que saint Blaise intercède dans les cas de maladies de gorge, surtout quand des arêtes s'y sont enfoncées. La première référence que nous avons de lui figure dans les écrits médicaux d'Aetius Amidenus, qui invoque d'ailleurs son aide dans le traitement des objets enfoncés dans la gorge. Au XIIe siècle, Jean Beleth indique que Blaise est invoqué pour les maux de dents et pour les maladies des animaux.

Blaise est le saint de patron de la ville de Dubrovnik (où il est connu comme Sveti Vlaho) : on croit qu'il est apparu dans les airs en 971 afin de prévenir les habitants d'une attaque imminente des Vénitiens. En Russie, saint Vlasij est le saint patron des troupeaux.

Fête : 3 février en Occident, peut-être le 11 février en Orient.

La suite sur wikipedia



Vies des Saints - 3 Février - Saint Blaise

SAINT BLAISE
Évêque et Martyr
(316)

Saint Blaise fut l'un des saints autrefois les plus populaires et les plus célèbres par l'efficacité de leur intercession. D'abord très habile médecin, et en même temps très vertueux chrétien, il devint évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l'entourait d'une grande estime. Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta bientôt son siège épiscopal pour s'enfuir sur une montagne solitaire; il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter et caresser l'homme de Dieu, et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de leurs maux.

Il fut rencontré en son désert par des païens qui, surpris de trouver un homme familièrement entouré de lions, de tigres, de loups et d'ours, allèrent raconter cette nouvelle au gouverneur. Blaise saisi peu de temps après comme chrétien, jusque dans son antre sauvage, exprima sa joie profonde, à la pensée de souffrir pour Jésus-Christ. Arrivé devant le gouverneur: "Insensé, lui dit-il, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments? Non, non, le Seigneur est avec moi, c'est Lui qui me fortifie!"

Les bourreaux le frappèrent à coups de verges et le jetèrent en prison. Quelques jours après, le martyr est rappelé au tribunal: "Choisis, Blaise, lui dit le juge, choisis entre deux partis: ou bien adore nos dieux, et alors tu seras notre ami, ou bien, si tu refuses, tu seras livré aux supplices et tu périras d'une mort cruelle.

- Ces statues que tu adores, reprend l'évêque, ne sont pas des dieux, mais les organes du démon, je ne puis donc les adorer."

Le tyran, le voyant inflexible, ordonna de l'attacher à un chevalet, puis il fit apporter des peignes de fer, avec lesquels on lui déchira le dos et tout le corps. La victime, se tournant toute sanglante vers le gouverneur, lui dit: "Déjà voisin du Ciel, je méprise toutes les choses de ce monde; je me ris de vous et de vos supplices. Ces tourments ne dureront qu'un instant, tandis que la récompense sera éternelle."

Après de nouveaux interrogatoires inutiles, Blaise fut jeté dans le lac voisin pour y être noyé; mais il fit le signe de la Croix et marcha sur les eaux comme sur un terrain solide, à la grande admiration de tous les spectateurs de ce prodige. Le glorieux martyr eut enfin la tête tranchée.

Tandis qu'il était en prison on lui avait amené un enfant sur le point d'être étouffé par une arête de poisson. Blaise le guérit. C'est sans doute pour ce fait qu'on l'invoque spécialement pour les maux de gorge.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.



Saint Blaise de Sébaste sur NOMINIS.

Patron des :

  • Animaux
  • Cardeurs
  • Menuisiers
  • Meuniers
  • Tailleurs d'habits
  • Tisserands
Reconnaissable aux deux cierges croisés qu'il tient en main, on l'invoque contre les affections de la gorge.



Sourp Vlas dit Saint Blaise
Article d'Armand Tchouhadjian
D'après son livret :
Saint Blaise - Un saint d'Arménie en Occident


Les Confréries et Saint Blaise
Texte de Armand Tchouhadjian


SAINT BLAISE

Blaise pourrait venir de blandus doux, ou de Belasius, bela signifie habitude et syor, petit. En effet saint Blaise fut doux en ses discours ; il eut l’habitude des vertus et il se fit petit par l’humilité de sa conduite.

La suite dans La légende Dorée de Jacques de Voragine.



La Chapelle de Gourby a un renom certain et attire toujours de nombreux touristes et pèlerins. On n'y vient plus pour prier Saint Benoît, mais pour invoquer Saint Blaise.



Saint Blaise

(Blasen = Souffler / Blez = loup)

2 et 3 février

Le pet de l'ours et la Purification-Chandeleur

Purification-Chandeleur

Dictons de février

La veille de la Chandeleur
L'hiver se passe ou prend vigueur
Si tu sais bien tenir la poêle
à toi l'argent en quantité
mais gare à la mauvaise étoile
si tu mets la crêpe à côté.

La fête de la Purification-Chandeleur est si importante qu'elle demanderait un long développement.

Nous nous contenterons d'en évoquer quelques point essentiels en liaison avec la logique du calendrier.

La Vierge qui a accouché à Noël se purifie au bout de quarante jours. C'est la fête des ourses.

J'entends bien, les "ourses" au sens des menstrues. Dans les nominations populaires des "catimini", on y trouve nombre d'expressions qui ne sont pas innocentes : ragnagnas, tante rose, malédictions, les anglais ont débarqué, indisposée, j'ai vu, les ourses etc. si vous en avez d'autres, faites le moi savoir.

Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est que les ours (l'animal) et les ourses (menstrues) sortent... de leur caverne où ils ont hiberné depuis le 11 novembre, soit deux fois 40 jours. Il y a condensation entre les ours au sens animal du terme et les ourses au sens des menstrues.

Il se passe bien des choses en ce jour terrible. On y trouve l'histoire d'Actéon et Diane-Artémise (déesse ourse) ainsi que celle de Mélusine la grande fée serpentine de Lusignan. (La partie "poissonneuse" est un symbole menstruel - Mélusine représente la femme avec son pouvoir de génération)

Retenons que le jour de la Purification, l'ours sort de sa caverne et regarde la lune. Si la lune est blanche, c'est que le printemps n'est pas là. Il rentre alors dans sa caverne pour achever son hibernation.

Si la lune est noire, il pète. Important le pet de l'ours ! L'ours ayant passé 80 jours aux enfers, la fermentation intestinale a fabriqué un fécalum (bouchon anal) qu'il doit éjecter. S'il ne pète pas, il meurt.

Sur le plan mythologique, il ramène avec lui, dans son ventre et depuis les enfers, les âmes des morts qu'il lâchera en même temps que les vents de printemps. Ces âmes-vent féconderont la terre.

La configuration mythologique veut qu'il ne lâchera les souffles que si la lune est noire. La lune étant psychopompe, elle emmène les âmes en lune montante alors qu'elle les disperserait en lune descendante. Les âmes des morts qui errent pendant longtemps règlent leurs comptes avec les vivants.

C'est pour ça que la lune soit noire que nous faisons des crêpes : nous fabriquons une pâte qui à la couleur lunaire et nous la faisons cuire dans un récipient qui a la forme lunaire. Puis nous la retournons afin qu'elle soit sombre. Nous avons intérêt à ce qu'elle soit sombre, car ainsi, le printemps est là et les âmes se dépêchent de prendre le train lunaire. Le rituel qui consiste à lancer la première crêpe sur l'armoire. Elle y restera toute l'année. La richesse dans la main gauche est symbole du printemps fécond.

Le déchaînement des vents de printemps amène la Saint Blaise au 3 février. Blaise a le sens de "souffle" fécondant. L'ours qui est entré dans sa caverne le 11 novembre sous le nom de Martin en sort au 2 février sous, le nom de Blaise. (Blaise signifie aussi "loup")

La suite…


Et si l'Ours vous passionne : L'Ours, Symboles, Contes, Mythes et Légendes

dimanche 1 février 2009

C’est le jour de Bride, La reine viendra du tertre…


Nous t'accueillons, Brigit, à la Veille de la Chandeleur,
Nous prions pour avoir ta bénédiction, la vie nouvelle à recevoir,
Ô Mère de Poésie, apprends-nous ton art,
Pour que notre inspiration puisse entrer dans chaque cœur.

Ô Maîtresse de Magie qui te tiens près du feu
Et donne au métal brillant la forme que tu désires ;
Ô Mère des Forges, enseigne-nous ton art,
Pour que le pouvoir de changer puisse entrer dans chaque cœur.
Tu allumes le printemps pour stimuler la terre,
De sous ton manteau l'ancien a une naissance nouvelle,
O Mère de la Guérison, enseigne-nous ton art,
Pour que la paix et le contentement puissent entrer dans chaque cœur.


Mary Freeman, celtisante pratiquante se donne pour mission de faire découvrir ou redécouvrir le monde celtique, mois par mois, fête par fête en rappelant les contes, légendes, (dont de très poétiques extraits sont cités). L’auteur présente même des recettes pour des plats traditionnels (selon les saisons), le tout ponctué de très belles poésies antiques ou plus récentes, mais toujours dans l’esprit du monde celte.


Brigit, Flamme dorée,
Embrase nos êtres,
Conduis nous à la Source Vive…

Régente des Eaux vives,
patronne de l'âtre, des sources et des guérisons,

Gardienne du Calice et de la Flamme,
Verse en nos cœurs Ton Calice de Souveraineté.
Apaise et purifie nos âmes,
Dissout en nous tout obstacle au jaillissement de la Force Sainte,
Toute dualité, toute séparativité, toute négativité.
Rends à nos cœurs la pureté du cristal.

- photo Mario Corrigan -St. Brigid's Well
- photo Mario Corrigan -

Que cette eau vive nous aide à nous détendre,
à lâcher-prise, à nous abandonner,
Quelle nous apporte la souplesse, le rire, la joie, la spontanéité…
La sensibilité, l’intuition, l’inspiration poétique,

La mémoire, la sagesse, la vision, l’intelligence, la connaissance,
L'écoute, la disponibilité, le non-jugement,
Le respect de la diversité,
de la multitude des courants qui alimentent le flot de la vie…
Qu'elle révèle en chacun d'entre nous notre nature véritable,
Et nous accorde au grand concert de la vie une et indivisible.
Après avoir purifié nos cœurs et nos corps,
Réanime en nous le Feu sacré de ton souffle doux et puissant.


Les nourritures d'Imbolg
:

  • des noisettes et du saumon,
  • du lait,
  • du porc ou du sanglier,
  • de l'orge germée / un pain d'orge,
  • de la cervoise.

La dame du Graal
(Version Bran Du du traditionnel Breton "An Alarc'h")

Hissez la voile fendez les flots
Comme Parsifal voguez plus haut
D'îles en îlots questez l'étoile…

Dinn, dinn, daoñ, d'an emgann, d'an emgann, o !
Dinn, dinn, daoñ, d'an emgann ez an


Le chant des vagues du neuvième flot
Chante en mon cœur comme un oiseau
Comme un oiseau de pur cristal

Ce vent qui souffle sans repos
Chasse les brumes de mon cerveau
M'offre des terres virginales

Et ce chant pur sous ma peau
Chante en mes veines le renouveau
Le bonheur fou et sans égal

Comme le vol des grands corbeaux
Je trace ma route dessus les eaux
Je suis mouvances courbes et spirales

La mort n'est plus un lourd fardeau
J'ai fait alliance avec l'oiseau
Qui sait la pierre philosophale

Dans la forêt aux blancs bouleaux
J'ai vu Merlin dans un halo
Prenant Viviane par la taille

En Barenton le celte enclos
J'ai à mon âme passé l'anneau
Lors à crié la pierre de Fâl

C'est le logis des verseurs d'eau
de ceux qui veillent sur le berceau
comme sur le feu les neuf vestales

Point n'est éteint l'ancien flambeau
qui brûle au ciel tout là haut
Comme brille aussi la Dame du Graal

/|\ Bran Du
Les Rivières en Cotentin
21/08/94




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