mardi 17 février 2009

Épona



Déesse provenant de la Gaule, Epona fut principalement vénérée en tant que protectrice des chevaux et gardienne de la fécondité des juments et du bien-être des poulains. Seule déesse du panthéon celtique adoptée par les Romains, Épona est une divinité lunaire souvent représentée avec une corne d'abondance, emblème d'affluence et de profusion. Son symbolisme s'apparente à celui du cheval ; source de fécondité et d'inspiration, mais également manifestation de la mort, Épona exerce la fonction de psychopompe, de guide de l'âme en son dernier voyage. Jusqu'au douzième siècle, les rois irlandais revendiquant le trône devaient entre autres se soumettre à un rituel au cours duquel ils étaient enfantés symboliquement par Épona, représentée alors par une jument blanche. À une époque antérieure, l'accession à la royauté prescrivait que le roi soit uni à la déesse par un rituel de mariage. Chez elle dans le monde des vivants comme dans celui des morts, Épona est un puissant symbole d'indépendance, de plénitude, de connaissance intuitive, d'instinct et de vitalité.

Extrait de : Les déesses et leurs significations (disparu de la toile…)
sur l'un des Blogs de Hélène B.

Quelques représentations d'Épona.

LE RÉCEPTIF opère une sublime réussite, favorisant par la persévérance d'une jument.

Les quatre aspects fondamentaux du créateur : « la sublime réussite favorisant par la persévérance » servent également à caractériser le réceptif. Toutefois, la persévérance est ici définie avec plus de précision comme étant celle d'une jument. Le réceptif désigne la réalité spatiale face à la potentialité spirituelle du créateur. Quand le potentiel devient effectif et le spirituel, spatial, cela survient toujours au moyen d'une détermination qui limite et individualise. Cela est indiqué en ajoutant à l'expression « persévérance » le déterminatif « d'une jument ». Le cheval appartient à la terre comme le dragon au ciel : en parcourant infatigablement les plaines, il symbolise la vaste étendue de la terre. Le terme de « jument » est choisi parce qu'il unit la force et l'agilité du cheval à la douceur et à la soumission de la vache. Ce n'est que parce que les dix mille forces de la nature répondent aux dix mille impulsions du créateur que la terre peut rendre ces dernières effectives. La richesse de la nature consiste en ce qu'elle nourrit tous les êtres, et sa grandeur, en ce qu'elle les rend beaux et splendides. Elle fait ainsi prospérer tout ce qui vit. Tandis que le créateur engendre les êtres, la nature les enfante.

En cherchant la C(r)oupe Sacrée d'Épona j'ai découvert le site de la Fée Cabernote…

Cuchulin, maître de la Chenulière dont la puissance rayonnait sur tout le bocage, meurt en mars 1305 avant J.C. au cours d'une embuscade. C'est l'œuvre des traîtres de Pougne, menés par le terrible Bournigan. Cuchulin est enterré solennellement dans le grand tumulus à l’orée du Bois des Mothes.
Cette disparition trouble profondément la région, bien que Gonchombard, le vaillant fils de Cuchulin, se soit vu remettre la chefferie de son père.

A la faveur d’une éclipse de lune, le 29 avril –1305, la Fée admire depuis l’espace le reflet des étoiles dans l’étang de l’Olivette. Montée sur sa jument blanche Epona, elle traverse la Voie Lactée, et atterit au bord de l’eau. Tout près de là, guette le Daïmon, monstre énorme, ailé et griffu, qui garde les terres environnantes, dont il a causé la ruine. Le Daïmon attaque et griffe la jument à la patte. Désarçonnée, la Fée pose un pied sur le Rocher et y laisse l'empreinte de son pas. La Fée, de l'autre pied, envoie le Daïmon voler jusque dans le Bois de l'Ermite où il atterrit sur le dos. A l'entrée du bois, on peut encore retrouver dans la pierre la trace de son épine dorsale.

Après le combat, la Fée emmène sa jument à la Fontaine de Pitié pour y laver sa blessure. On peut voir cette fontaine actuellement dédiée à Marie Madeleine dont la sculpture en Bronze surplombe la source. De là, Fée et jument blanche rejoignent le bois des Mothes où Gonchombard revient d'inviter Patuchin son ami, seigneur de l'Olivette, à la fête de Beltaine (1er mai). Forgall, le cheval noir de Gonchombard, fort intéressé par la jument blanche et Gonchombard par la resplendissante jeune femme les poursuivent au triple galop.

Mais la jument blanche, même boîteuse, ne peut être rattrapée. Rusé, Gonchombard prend un raccourci et à la sortie du bois, au niveau du Tumulus, arrive à la hauteur de la belle. A cet instant, un échange de regards fait tout basculer. La Fée calme doucement Epona qui bientôt s'arrête, se couche et s’endort. Dans le pré de M. Hérault, dit " de la Paire de Fesses ", on peut encore voir la croupe de la jument figée dans le rocher.

Pris d’un amour foudroyant l’un pour l’autre, la fée et Gonchombard se livrent aux plus fougueux ébats qu’aient jamais connus ces lieux où acacias et chênes poussent désormais sur les éboulis de granit datant de ce fameux 29 avril -1305.

Après quoi, la fée monte en croupe sur Forgall. Serrant son amant, elle le dirige vers une forêt broussailleuse. Au passage d’un gué, Gonchombard bouscule semble-t-il un ermite, sans savoir qu’il s’agit de Iolin de Pougne, l’énigmatique sorcier-roi des chirons. Dans une minuscule clairière, les amants se baignent dans une fontaine.

Alors que Gonchombard tombe dans un profond sommeil, la Fée se met au travail. Dans une danse étrange, elle crée une vaste clairière ceinte de cabernots et place, au-delà, de petites parcelles séparées de haies plessées et reliées entre elles par un dédale de chemins creux et de ruisseaux. En une nuit, elle construit pour son amour un nid imprenable, une Place Forte. Ainsi naît le labyrinthe cabernotique.
 

La suite a disparu du site, mais il reste une autre trace sur le blog de Camus

 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Encore un "mix de net" plein de jolis surprises !
J'aime tout particulièrement le site d'Hélène B. Je me demande où elle a trouvé de si belles peintures de Déesses...